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Messages : 271 Date d'inscription : 17/04/2011
| Sujet: Kobe High School - Noah Mer 7 Aoû - 15:30 | |
| Noah Hastings Age : Dix-huit ans. Nationalité : Américain. Préférence sexuelle : Homosexuel, même s’il ne s’assume absolument pas. Section choisie : Littéraire. Matières suivies : Langues Vivantes, Psychologie & Cinéma. Date d'arrivée à l'université :A cette rentrée. Personnage sur l'avatar :Tetsuro Kuroo de Haikyuu !!. Physique & Caractère : « Tu te souviens du devoir qu’on avait dû faire en cours d’anglais l’année de nos quinze ans ? Tu sais, le dernier de l’année où tu es parti. Celui où on devait décrire le caractère de notre voisin. Bien sûr, c’était toi mon voisin, Noah. La prof n’avait pas vraiment ma copie, mais on en avait bien rigolé. Moi plus que toi d’ailleurs, mais on s’était quand même amusé. Je crois que j’avais commencé par un truc comme « Nono, il est chiant et je m’en foutiste. » Qu’on était con à cette époque. Moi de croire que je te connaissais par cœur, et toi de ne t’intéresser à rien ou presque. Au final, on l’est toujours un peu non ? Je me souviens qu’en lisant ma première phrase, tu avais limite grogné. J’ai toujours su que tu n’aimais pas que je t’appelle comme ça, mais moi, ça m’a toujours plu. J’aimais voir ta mine déconfite en entendant ce surnom, j’aimais t’entendre grommeler un tas d’insultes alors que tu ne les pensais pas vraiment. J’aimais t’emmerder au moins autant que tu te plaisais à le faire avec moi. La prof, elle, avait encore moins apprécié que toi ; je me souviens de son écriture rouge, de son Langage trop familier !! souligné au moins cinq fois. On était de vrais branleurs hein. Les deux mecs de la classe qui n’étaient là, que parce qu’ils n’avaient pas le choix. Enfin.. C’est ce que tu laissais voir, parce qu’au final, tu as toujours fait des efforts. Pas pour être dans les meilleurs, alors que t’aurais pu franchement arriver dans le top 3 d’après moi, mais simplement pour être moyen. Ca te suffisait, ça nous suffisait. Les autres n’y croyaient pas quand on recevait nos copies avec des beaux C, qu’ils soient plus ou moins ; ils croyaient qu’on était bon à tourner dealer ou caissier pour gagner notre vie. A la limite serveur grâce à notre charisme. Ils croyaient qu’on trichait aussi. Pourtant, malgré toutes les conneries qu’on pouvait sortir, on ne mentait que très rarement – seulement pour nous sortir des mauvaises situations en fait –, alors tricher hein. J’avais continué mon devoir en vantant ta capacité à ne pas prendre grand-chose au sérieux, excepté l’amitié. Ouais, tu t’en foutais d’aller provoquer le capitaine de l’équipe de football en sachant que tu allais te retrouver avec un beau cocard, tu te moquais éperdument de ces filles qui te courraient après, des remarques des profs qui te disaient que tu valais mieux. Tout ce qui comptait pour toi, comme pour moi, c’était que notre putain d’amitié dure éternellement.
Enfin bref. « Il est persévérant et impliqué, quand ça l’intéresse ». C’était un morceau de la suite de mon devoir. Parce que oui, quand quelque chose te tenait à cœur – donc quand ça n’avait aucun rapport avec les cours j’ai envie de dire – tu t’impliquais vraiment à fond dans ce que tu fais. C’était amusant à voir tu sais ? Si je ne te connaissais pas, j’aurais pu croire que tu étais lunatique, peut-être même bipolaire en fait. Mais non, tu étais juste toi, Noah. Oui j’emploie le passé. Parce que c’est de l’ancien Noah dont je parle. C’est lui qui me manque. Pas celui que tu es devenu depuis le départ de ton frère. Et encore moins celui que tu sembles être devenu depuis que tu es parti avec ton beau-père. Je sais que tu n’aimes pas que je parle du départ d’Andrew, enfin.. De sa mort. Mais il le faut. Je me souviens de la première fois où j’ai osé le faire en face de toi : tu m’as agrippé par le col et tu m’as fixé avec tellement de colère et d’agressivité que j’ai cru que tu allais me frapper. Tu as toujours été impulsif, c’est un fait, mais jamais à ce point. Enfin, jamais avant qu’il ne meurt. Rien n’a plus jamais paru avoir d’importance à tes yeux, même notre amitié. Là, dans ta tête, tu dois te dire que je raconte des conneries, mais au fond, tu sais que c’est vrai. On s’est éloigné depuis, tu t’es éloigné de moi. T’as voulu faire le con en étant défoncé ou bourré, je sais pas. J’me suis défendu, tu m’as mis un coup de poing. Mais je t’en veux pas mec, t’es plus toi. C’est pas ta faute.
Bref. Je me perds dans des niaiseries alors que c’était pas le but de cette lettre au départ. Je voulais juste te dire que mon Nono me manquait. Ouais ça fait très con dit comme ça, mais c’est ce que je pense. T’sais le mec qui s’amusait de tout et n’importe quoi là ? Bah, il faut qu’il revienne merde. Et si c’est pas pour moi, fais le pour ton frère mec. Tu crois qu’il aurait aimé te voir comme ça ? »
Je ferme la lettre de mon ami en soupirant. Je sais pertinemment qu’il a raison. Sans m’en rendre compte, je me place devant le miroir de ma chambre et observe mon reflet. Physiquement, je suis toujours le même malgré les quelques centimètres que j’ai pris depuis mon départ. Aux dernières nouvelles, je mesure aux alentours d’un mètre quatre-vingt pour un poids qui m’échappe. Je sais que j’ai pris du muscle depuis mes quinze ans, je me suis épaissi comme dit ma mère. Ma peau est toujours assez pâle, sans être d’une pâleur maladive, mais il m’arrive d’être plus ou moins bronzé, selon la saison. Mes cheveux bruns sont toujours les mêmes : une touffe indomptable que je n’essaye presque plus d’apprivoiser. Quant à mes yeux, ils sont en amande et bruns eux aussi, même si selon la lumière, ils peuvent sembler avoir un reflet ambré. Mon regard glisse sur mon corps. La seule chose qui a réellement changé depuis que j’ai quitté New York, ce sont ces trois tatouages que je peux voir. Le premier, sur mon poignet gauche, trace sur ma peau deux simples mots Capre Diem. Le second se trouve aussi du côté gauche, sur la clavicule cette fois – et je dois avouer que c’est vraiment douloureux de se faire tatouer là – il s’agit d’une date écrite en nombres romains ainsi qu’une petite phrase Ad vitam eternam.. La date du décès d’Andrew et un hommage en fait. Et le dernier pour finir, sur mon flanc droit ; encore une fois, c’est une phrase, mais en anglais ; une phrase simple qui est un peu ma ligne de conduite, tout comme l’inscription de mon poignet Fall seven times and stand up eight.. J’ai toujours su que c’était un proverbe japonais, mais plutôt que de l’inscrire dans ma langue ‘’adoptive’’ j’ai préféré opté pour ma langue maternelle. Allez savoir pourquoi. Je soupire doucement et secoue un peu la tête. Ce que mon ami ne sait pas, c’est que le décès de mon frère m’a fait comprendre que je ne pourrais jamais être réellement moi-même, malgré tout ce que j’essaye de faire. Avoir un frère tabassé à mort parce qu’il est différent ne donne pas envie d’être différent. Aujourd’hui, mon meilleur ami – car j’estime que, malgré les trois ans qui se sont passés depuis mon départ et cette lettre, il est encore mon meilleur ami – ne me reconnaitrait sûrement encore moins qu’avant. Pour cacher ma différence, je me joue des autres, ou plutôt de la gente féminine. Passer pour le séducteur volage, je sais le faire et m’en sers. Qui pourrait deviner que je préfère les hommes ainsi ? Depuis mon arrivée au Japon, je fais cependant des efforts pour le reste. Je ne vais pas dire que je suis moins impulsif, plus impliqué non plus ; mais je recommence à me jouer de tout. Je ne sais pas être sérieux. A quoi ça sert d’être sérieux en fait ? Je n’ai pas envie de prendre mes études au sérieux alors que je peux mourir d’ici trois jours. Je ne veux pas gâcher une grande partie de ma vie pour un truc qui ne me servira peut-être jamais. Je ne veux pas être sérieux à propos de mes relations avec les autres non plus. Comment fonder une vraie amitié comme celle que j’avais avec mon meilleur ami, alors que je ne m’assume pas, que je ne me montre pas tel que je suis réellement ? Non, franchement, je ne suis pas fait pour être quelqu’un de sérieux, quel que soit le domaine. Histoire :Si un jour on m’avait dit que je vivrais à Kyoto, je crois que je n’y aurais jamais cru. J’étais – et je suis toujours en fait – un américain pur et dur. Je me voyais déjà grandir et finir mes études dans la ville où je suis né : New York. Après ces études, je serais parti vers le sud, Miami ou Los Angeles, peut-être même San Francisco, je ne sais pas. J’aurais peut-être essayé de retrouver mon père, malgré les minces informations que m’a données ma mère. Ou plutôt la désinformation qu’elle m’offrait. Un coup mon père était un homme d’affaire étranger à New York pour un contrat, un coup il était un soldat américain ayant été muté, etc. En fait, tout cela ne m’a jamais vraiment dérangé ; d’accord, j’aurais bien voulu connaitre mon père, voir ce que je tenais de lui et tout, mais cela ne me manquait pas pour autant. J’avais Andrew pour compenser cette absence. Andrew, mon frère de cinq ans mon ainé, était ce qui se rapprochait le plus d’un pilier masculin dans ma vie. C’était mon repère ; le mec que j’allais voir quand j’avais un problème ou une question. C’était mon grand-frère quoi. « Noah, tu es sûr que ça ira ? » La voix de ma mère me sort de mes pensées. Je lance un regard vers elle et acquiesce silencieusement. Je n’ai pas envie de parler aujourd’hui. Ce n’est pas le bon endroit. « Donc, comme les autres années, James t’attendra à l’aéroport. Il t’emmènera le voir demain ma.. » Je tourne finalement la tête vers ma mère et lui coupe la parole. « Ca ira m’man. J’ai l’habitude.» Elle me sourit et se concentre sur la route qui nous mène à l’aéroport, comme chaque année depuis que nous sommes à Kobe. J’ai eu dix-huit ans il y a deux mois, je reprends les cours dans deux semaines environ, mais tout ce qui compte pour moi à cet instant, c’est d’arriver à New York et d’aller ‘’rendre visite’’ à mon frère. Cela va faire trois ans qu’il nous a quittés demain. Je soupire en pensant à tout cela et repose mon regard sur le paysage qui défile à côté de moi. Comment j’étais arrivé à vivre dans ce pays et sans mon frère ? Je me remémore certains souvenirs de ma vie d’avant. De notre vie new yorkaise. Je me rappelle le jour où ma mère m’a ramené de l’hôpital, affolée, après ma chute d’un arbre et une entorse. Je me souviens encore de ses cris, ‘‘quelle idée de monter dans cet arbre ! Noah ! Je te parle, tu restes ici et arrête de rire !’’ alors que mon frère me félicitait. Je me souviens des week-ends où Andrew m’emmenait camper entre hommes, comme il disait, dans le jardin. Ce n’était pas grand-chose, mais c’était un de nos moments à nous deux et c’est ce qui comptait pour moi. Je repense à ma rencontre avec mon meilleur ami : on devait avoir huit ou neuf ans et on est vite devenu inséparable. Quoi de plus normal quand deux gamins se retrouvent dans la même classe pendant plusieurs années ? Je me rappelle de nos professeurs en train de nous punir à cause de nos bavardages, de toutes nos bêtises. Je ne me souviens pas exactement du nombre d’heures de colle que j’avais eu au collège – un collège public des plus ordinaires –, ce n’était pas le plus important de toute façon. « Tu appelles quand tu es chez ton oncle ?» Je me rends finalement compte que la voiture s’est arrêtée. Depuis combien de temps ? Je reporte mon attention sur ma mère et viens lui embrasser la joue. Ces gestes d’affection se font si rares depuis trois ans, c’est étrange. « Comme à chaque fois. Merci de m’avoir emmené. » Je souris et sors de la voiture pour récupérer mes bagages avant de filer vers ma porte d’embarquement. Je ne veux pas arriver en retard et louper mon avion. Je ne veux pas voir ma mère pleurer mon départ comme chaque année. Après un long moment, l’avion décolle enfin, et sans m’en rendre compte, je replonge dans mes pensées. J’ai plus de quinze heures à passer, alors tant pis. Je me souviens de mon groupe d’amis : on était une petite bande, mais l’harmonie était là. Il n’y avait pas de vrai leader, chacun était libre de partager son avis sans s’attirer les foudres des autres, contrairement à certains groupes. On n’était pas spécialement populaires, ou alors pas pour les bonnes raisons. Je me souviens de nos soirées où l’on s’essayait à diverses choses. On testait nos limites quoi. Et puis, il y a eu ce mec. Cet homme plutôt. Avec Andrew, on se doutait que notre mère fréquentait quelqu’un ; c’était normal après tout. Mais on ne s’attendait pas à ce qu’elle nous le présente ainsi. Nous dire qu’ils avaient décidé de vivre ensemble, et de, pourquoi pas, se marier, c’était perturbant. J’avais quatorze ans à l’époque, Andrew en avait dix-neuf. Eisuke était un mec sympa, franchement, on avait rien à redire là-dessus. Avec mon frère, on avait quelques idées préconçues sur les japonais ; on les pensait coincés, trop stricts aussi, et pourtant, lui n’était pas comme ça. On avait appris à le connaitre, il nous avait fait découvrir son pays par ses histoires. C’était cool, sérieux. Et puis.. « Excusez-le. C’est la première fois qu’Il prend l’avion. » Je tourne la tête vers la femme qui s’excuse derrière moi sans lui répondre verbalement. Un simple sourire suffira. Je regarde son gamin une courte seconde en espérant qu’il ne mettrait pas de coups dans mon siège pendant tout le vol. Et puis après tout ça, après avoir trouvé un certain équilibre dans notre vie, tout s’est effondré. Cela avait commencé le jour où Andrew m’avait fait une confidence ; il m’avait présenté son petit ami. Je n’avais pas pu m’empêcher de lui retourner ce secret. C’était le seul à être au courant et c’était très bien ainsi. Je lui avais raconté ma relation ambigüe avec un ami, ma peur de m’assumer aussi. Il m’avait encouragé, soutenu aussi. Et une semaine après, on avait été appelé par l’hôpital. Je me souviendrais de ce jour toute ma vie, comment faire autrement ? Retrouver son grand-frère à l’hôpital dans un état critique, c’est marquant. Les médecins n’avaient pas de grand espoir à son sujet. Je ne sais plus vraiment quelles blessures il avait ; je me souviens juste avoir entendu que c’était un passage à tabac, qu’un témoin avait entendu des insultes homophobes et qu’une partie des agresseurs était en garde à vue. Je me souviens qu’un mois après le décès d’Andrew, ma mère et Eisuke avaient parlé de quitter New York, pour le bien de tout le monde. De ma mère qui n’arrivait pas à se remettre de cette perte, pour mon bien apparemment aussi. Je ne voulais pas partir moi, mais son décès m’avait perturbé plus que de raison. Je m’en étais pris à mon meilleur ami, mes amis m’avaient tourné le dos ou plutôt, j’avais tourné le dos à mes amis. Je n’ai donc pas eu d’autres choix que de suivre ma mère à Kyoto. J’avais fini le lycée dans un établissement privé à Kyoto. Mon caractère ne plaisait pas aux professeurs, mon attitude non plus et je le savais, mais je ne faisais pas vraiment d’effort. Et puis, il y a eu la fin de cette période. Ma mère m’a poussé à continuer les études, je ne savais pas quoi choisir alors j’avais suivi les traces de mon frère, comme depuis toujours, et cela même s’il n’était plus là à présent. J’aurais aimé rester à Kyoto pour mes cours, mais je crois que mon comportement tapait sur les nerfs de Eisuke puisqu’il a réussi à convaincre ma mère de m’envoyer à Kobe. « Ici le commandant de bord. Nous allons arriver à destination. Veuillez attacher vos ceintures, redresser vos sièges et remonter vos tablettes. » Le grésillement de la voix du commandant de bord me sort de mes pensées. Ca y est, j’arrive Andrew. Je soupire et ferme les yeux en attendant l’atterrissage. Il ne me reste plus que quelques jours avant ma rentrée et je dois encore prendre un avion pour plus de quinze heures. Super. Au niveau des langues :De par ma nationalité (et les quinze ans passés aux Etats Unis), je parle parfaitement l’américain – non, je ne vais pas dire l’anglais car il y a quelques nuances. Mais je parle bien l’anglais aussi au final - . Comme n’importe quel collégien sur le sol américain, j’ai eu à choisir une seconde langue : le japonais ; langue que je maitrise assez bien, même si je continue à la parfaire malgré mes trois années ici. Et puis, au lycée, j’ai pris une option pour apprendre deux dernières langues : le russe et l’allemand. C’était un carnage au début : je n’arrivais pas à aligner cinq mots, à former une phrase correcte etc. A présent, j’arrive à tenir une conversation banale – mais si, vous savez celles qu’on apprend en cours mais qui ne servent pas vraiment dans la vie quotidienne – même si on remarque que j’ai besoin d’un certain temps pour réfléchir et formuler des phrases à peu près correctes. Et moi dans tout ça ? Prénom & Âge : Astrid & vingt-et-un ans Comment as-tu connu le forum ? Complètement par hasard x) Premier ou second compte ? Premier ~ Combien de temps peux-tu accorder au forum ? Je passerais tous les jours, répondrais le plus vite possible donc.. En gros, 5 à 6 sur 7 Un truc à dire ? J’adore le design, sérieux *^* Juste un truc, dans le règlement du forum qu’on voit quand on poste notre fiche, il manque un mot o/ (c’est écrit : Cette règle est précisée plusieurs sur le forum, et non plusieurs fois ^^) lightseagreen : anglais mediumseagreen : japonais darkseagreen : allemand/russe o/ | |
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